Christian Grappe, dans Études théologiques et religieuses 2005/3 (Tome 80), pages 327 à 345
Christian Grappe [1] revient ici sur la séparation entre juifs et chrétiens à la fin du premier siècle. Il insiste sur l’importance que revêtirent, dans ce processus, la chute de Jérusalem et la ruine du Temple en l’an 70 de notre ère, ainsi que la réorganisation du judaïsme qui en résulta. Il évoque quelques exemples de réactions chrétiennes à la situation nouvelle, puis traite des raisons théologiques de la rupture. Elles résident, selon lui, dans une compréhension renouvelée, et initiée par Jésus dans sa prédication et dans son action, des modalités de la communion avec Dieu.
[1] Christian Grappe est professeur de Nouveau Testament à la Faculté de Théologie Protestante de l’Université Marc-Bloch à Strasbourg. L’article est issu d’une conférence donnée dans le cadre de deux cercles de l’Amitié judéo-chrétienne, successivement à Mulhouse et à Strasbourg. Le ton de l’exposé a été conservé et l’appareil de notes volontairement réduit.
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